Les gardiens de la galaxie 2

de James Gunn, 2017, ***

Ça com­mence un peu comme un L’âge de glace : pen­dant que l’ac­tion héroïque se déroule en fond, on suit un être vague­ment décon­nec­té, incons­cient de tout ce qui l’en­toure, qui semble navi­guer un peu au hasard en sui­vant sa propre ins­pi­ra­tion. Et, en fait, on va le suivre une bonne par­tie du film.

L’équilibre est dans la lignée du volume pré­cé­dent : paro­die, action, gros gags qui tachent, action, paro­die, action paro­dique. Le héros n’est plus le raton-laveur bio­nique, qui se fait tota­le­ment voler la vedette par la brin­dille naine, mais ceux qui ont aimé le pre­mier film retrou­ve­ront leur tona­li­té favorite.

Oups, j’ai pris le pre­mier rôle. Désolé les gars. — pho­to Walt Disney Company

Le truc un peu pesant, c’est le gros mes­sage bien lourd sur la famille. D’un côté, on a fis­ton et papou­net qui rap­pellent Tron l’hé­ri­tage, de l’autre, les filles qui rejouent Caïn et Abel. Heureusement, tout cela reste plein de vannes vaseuses, par­fois entre gens qui ne com­prennent pas le second degré, et les scènes d’ac­tion sont réussies.

Le résul­tat n’a abso­lu­ment rien d’i­nou­bliable, mais ça se regarde agréa­ble­ment du début jus­qu’à un peu après la fin.