Nadia, le secret de l’Eau bleue

de Hideaki Anno et Shinji Higuchi, 1990, ****

Il y a des fois, en lisant un bou­quin sur quel­qu’un dont on pen­sait plu­tôt bien connaître le par­cours, on découvre un truc. Un truc sur lequel le maître en ques­tion a bos­sé un temps avant de pas­ser à autre chose, qu’un de ses dis­ciples a trou­vé dans un coin et déve­lop­pé à sa sauce, et qui du coup porte la patte du pre­mier presque mal­gré lui. Un truc adap­té d’un autre maître ado­ré. Un truc dont on se dit « Hey, mais ça a l’air fait pour moi ça !!! »

Voici donc com­ment j’ai décou­vert Nadia, le secret de l’Eau bleue, série ani­mée de pas-Miyazaki basée sur qua­si­ment tout Jules Verne, avec une bonne touche de steam­punk et plein de choses qui volent.

Nadia masquée
Alors, si vous cher­chez une série pour oublier l’am­biance masques/pandémie, c’est peut-être pas celle-ci. — image Studio Gainax

L’ombre de Jules

Résumons le point de départ géné­ral. En 1889, les sept mers sont aux aguets : un monstre marin mys­té­rieux a cou­lé plu­sieurs bateaux. Les auto­ri­tés arment un navire de guerre pour trou­ver et éli­mi­ner ce monstre. Lors de la confron­ta­tion, des pas­sa­gers tombent du navire : l’un est un scien­ti­fique, curieux, ouvert et de bonne com­po­si­tion, l’autre une per­sonne réser­vée, force de la nature par­fois butée et impul­sive. Ils finissent sur le monstre, qui s’a­vère être un sous-marin sur­puis­sant diri­gé par un misan­thrope téné­breux : Nemo.

Le Nautilus
Comme dans Vingt mille lieues sous les mers, le Nautilus est un héros à part entière. — image Studio Gainax

Là, nor­ma­le­ment, vous com­pre­nez pour­quoi ce pro­jet est offi­ciel­le­ment une adap­ta­tion de Vingt mille lieues sous les mers. La prin­ci­pale dif­fé­rence, c’est que les héros qua­dra­gé­naires sont deve­nus ado­les­cents : le bio­lo­giste Pierre Arronax cède la place au bri­co­leur Jean Roque Lartigue et le per­son­nage mus­clé et carac­té­riel n’est plus le har­pon­neur Ned Land mais une jeune végé­ta­rienne, Nadia. Mis à part ces chan­ge­ments et l’a­jout de nom­breux rebon­dis­se­ments, on retrouve bien des évé­ne­ments du roman ver­nien, adap­tés et révi­sés avec une extrême liber­té, mais par­fois très fidèles à l’es­prit — je pense notam­ment à la visite d’Atlantis et de sa cathé­drale englou­tie, radi­ca­le­ment dif­fé­rente mais dont l’am­biance ambi­va­lente, à la fois mer­veilleuse et tra­gique, est tout aus­si prenante.

Oui, mais ce n’est pas tout. Parce qu’en fait, le pre­mier appa­reil ultra-moderne que vous ver­rez n’est pas le Nautilus. C’est une sorte de tank, capable de rou­ler, de plon­ger et de voler, conduit par des maniaques dan­ge­reux qui ter­ro­risent les pas­sants. Et là, c’est clai­re­ment vers Maître du monde que tous les regards se tournent. Et plus tard, nos héros se retrou­ve­ront iso­lés sur une île, qu’ils bap­ti­se­ront Lincoln, et là, on mélange L’île mys­té­rieuse avec, âge des per­son­nages oblige, L’école des Robinsons.

Ayrton enterré : King lui pisse dessus et Marie se moque de lui
Si vous vous deman­dez ce qu’il faut faire d’Ayrton, dites-vous que King a un bon ins­tinct. — cap­ture Studio Gainax

Et dois-je vous par­ler des deux gamins qui, sur un bateau, ren­contrent un type sym­pa­thique, qui a tout fait, tout vu, et qui s’a­vère men­teur comme un arra­cheur de dents, mani­pu­la­teur, égoïste et lâche ? Oui, en fait, les héros sortent aus­si des Enfants du capi­taine Grant

Le fantôme de Hayao

Mais Nadia, le secret de l’Eau bleue n’est pas qu’une fusion des prin­ci­paux Voyages extra­or­di­naires de Jules Verne. Comme je le disais, Hayao Miyazaki avait été impli­qué au tout début du pro­jet, avant qu’il soit aban­don­né puis exhu­mé par Hideaki Anno. Le même Anno qui avait tra­vaillé comme ani­ma­teur sur Nausicaä de la val­lée du vent.

Décollage de l'Étoile de la Seine VIII
Un avion arti­sa­nal qui sur­git de la forêt : on fait pas plus miya­za­kesque que ça. — image Studio Gainax

Du coup, la patte mia­za­kesque est indé­niable. Nadia n’est pas juste une trans­po­si­tion fémi­nine du per­son­nage de Ned — fort, impul­sif, anti-Nautilus un peu buté par moments. C’est aus­si une cou­sine de Nausicaä, par le carac­tère et par le des­tin héroï­co-tra­gique. Quant à Grandis, qui dirige d’une main de fer les deux pilotes du tank et cherche une pierre magique, elle fait imman­qua­ble­ment pen­ser à Dora, la pirate du Château dans le ciel.

Quoi, je vous ai pas par­lé de la pierre magique ? L’Eau bleue du titre, la pierre que Nadia porte en médaillon, qui réagit de temps en temps au fil du scé­na­rio et qui, sans vou­loir vous spoi­ler la fin, est le moteur pro­fond de la série ? C’est qua­si­ment la même que celle de Sheeta, au point que cer­tains ont accu­sé Anno d’a­voir pla­gié Miyazaki — sans for­cé­ment réa­li­ser qu’en fait, l’un avait fini un bou­lot com­men­cé par l’autre, qui l’a­vait lui-même réuti­li­sé entre temps.

L'Eau bleue brille
Je sais, là, on dirait pas, mais l’Eau bleue est bien bleue quand elle est éteinte. — image Studio Gainax

Mais le vrai fond qui va for­cé­ment faire asso­cier cette série à Miyazaki, c’est le mélange de fas­ci­na­tion et de répul­sion pour la tech­no­lo­gie – pen­sez à Le vent se lève, à Laputa et ses robots, etc. Ça com­mence en dou­ceur, avec les aéro­nefs qu’es­saie de bri­co­ler Jean et qui finissent tous par tom­ber en panne, ou avec le tank à la fois rigo­lo et effrayant. Mais c’est en arri­vant dans le Nautilus que ce point de vue ambi­va­lent prend réel­le­ment corps. Jean et Nadia réagissent de manière tota­le­ment dif­fé­rente (comme Pierre et Ned en leur temps, d’ailleurs) : l’un est fas­ci­né par cette avan­cée tech­no­lo­gique et tout son poten­tiel utile, l’autre est ter­ri­fiée par ce monstre méca­nique et tout son poten­tiel destructeur.

Le Nautilus n’est pas un simple outil : c’est à la fois le havre pro­tec­teur et l’arme ultime. Il se dévoile pièce par pièce au fil d’une ving­taine d’é­pi­sodes, et chaque nou­velle décou­verte ren­force simul­ta­né­ment les deux visions de la machine.

Les hommes servent à rien, selon Marie
Autre point com­mun avec Miyazaki : l’om­ni­pré­sence de per­son­nages fémi­nins qui remettent en ques­tion les qua­li­tés des hommes. — cap­ture Studio Gainax

Et sans vou­loir déflo­rer la deuxième par­tie de la série, on retrouve cette fas­ci­na­tion ambi­va­lente en pré­sen­tant toutes les machines basées sur la même tech­no­lo­gie que le Nautilus. En pas­sant, d’ailleurs, les auteurs revi­sitent le mythe de l’Atlantide et des pages impor­tantes de l’Ancien Testament, tou­jours dans le même esprit fon­da­men­tal : la puis­sance en soi n’est ni bonne ni mau­vaise, mais un grand pou­voir implique de grandes res­pon­sa­bi­li­tés — et son corol­laire : ne lais­sez jamais un grand pou­voir entre les mains d’un taré, d’un ambi­tieux, ou d’un taré ambitieux.

Restons légers

Le fond est donc sérieux et tra­gique : Nadia, le secret de l’Eau bleue est, quelque part, une mise en garde pré-apo­ca­lyp­tique, repre­nant l’a­pho­risme de Frank Herbert que la science-fic­tion ne vise pas tou­jours à pré­dire l’a­ve­nir, mais aus­si par­fois à l’empêcher. Mais c’est aus­si une série pour enfants et ados, qui n’hé­site pas à faire dans l’hu­mo­ris­tique, le déli­rant, le grand n’im­porte quoi même par moments.

Wagonnet vs robot destructeur
Après avoir vu cette course-pour­suite, vous ne ver­rez plus jamais le wagon­net d’Indiana Jones sous le même angle. — image Studio Gainax

Les courses-pour­suites effré­nées, empor­tées par une réa­li­sa­tion spec­ta­cu­laire, une ani­ma­tion par­fai­te­ment fluide et des gags visuels hila­rants, rythment nombre d’é­pi­sodes. L’humour léger, voire fran­che­ment facile par moments, fait tout autant par­tie de la série que la tra­gé­die tech­no­lo­gique, de même que le comique de situa­tion qui sur­git par­fois par sur­prise (ah, il était fian­cé, lui ?!).

Les prin­ci­paux per­son­nages sont plu­tôt tra­giques, mais cer­tains per­son­nages secon­daires sont spé­cia­li­sés dans la vanne facile, en par­ti­cu­lier les Laurel et Hardy de la série, Sanson et Hanson. King, le lion­ceau intel­lo, est aus­si natu­rel­le­ment comique. Et Grandis, pour ter­ri­fiante qu’elle soit, offre bien des aspects cari­ca­tu­ra­le­ment drôles, comme son obses­sion pour Nemo et sa propre appa­rence jusque dans les moments les plus inappropriés.

Nadia a chaud, Jean s'échauffe, Marie se chauffe…
L’humour est pas tou­jours déli­cat, mais même dans une scène aus­si facile que celle-ci, on planque une petite touche plus sub­tile : c’est Nadia qui a chaud, mais c’est Marie qui grille Jean… — image Studio Gainax

De plus, le comique ne se limite pas aux rôles dési­gnés. En fait, la plu­part des per­son­nages offrent de mul­tiples facettes : d’un côté, King le lion­ceau rigo­lo peut se révé­ler farouche et flip­pant ; de l’autre, Jean l’in­tel­lo devient com­plè­te­ment débile face à Nadia. De même, Sanson, dan­dy fat et égo­cen­trique, est pro­tec­teur mala­dif avec Marie ; Electra, offi­cier impla­cable pour qui ne compte que la mis­sion, peut prendre un moment pour expli­quer la vie à ses pas­sa­gères ; Nadia, forte et auto­nome, peut deve­nir ridi­cule à force de vou­loir être forte et autonome…

Et s’il fal­lait vrai­ment sou­li­gner que les héros ont tou­jours le droit de sor­tir de leur rôle tout dési­gné, évo­quons juste la séquence où appa­raît Marie, la petite fille gaie et curieuse qui passe son temps avec les ani­maux : on est plus près du Tombeau des lucioles que de Mon voi­sin Totoro

Paris fui par la population
Et puis­qu’on planque du tra­gique dans les scènes drôles, col­lons un détail rigo­lo dans la séquence apo­ca­lyp­tique : la légen­daire pro­pre­té des Parisiens. — image Studio Gainax

En fait, au-delà même du simple équi­libre « gen­til rigo­lo pour les gosses / fond sérieux pour les plus grands », la série semble avoir une obses­sion : mon­trer que rien n’est noir ou blanc.

Le per­son­nage le plus mono­li­thique, celui pour qui ne compte que sa guerre contre les autres, celui qui pro­mène sa misan­thro­pie et sa rage d’un bout à l’autre de la pla­nète et de la série, Nemo lui-même, peut se lais­ser atten­drir et se détour­ner de son but. Notons en pas­sant que pour le coup, les auteurs n’ont pas hési­té à éclai­rer le per­son­nage : on découvre peu à peu qui il est, d’où il vient, com­ment il est deve­nu le capi­taine Nemo, là où Verne avait tenu à le lais­ser dans le brouillard le plus total pour le rendre aus­si énig­ma­tique que pos­sible (quitte à frois­ser son édi­teur). Nemo sort-il gran­di ou affai­bli de ce chan­ge­ment majeur ? À vous de voir. Il fait en tout cas aus­si forte impres­sion dans les deux œuvres.

Il n’y a qu’une véri­table excep­tion à ce prin­cipe d’am­bi­guï­té : Gargoyle. 100 % méchant, arri­viste, avide, cynique, misan­thrope dans le mau­vais sens du terme, c’est une cre­vure de bout en bout, aus­si sym­pa­thique et sub­til que votre oncle Hubert, vous savez, celui qui aime tant par­ler poli­tique aux repas de famille.

Ikorina, infirmière sur le Nautilus
Bon, y’a aus­si Ikorina, qui est tou­jours posi­tive, gen­tille et de bonne volon­té. — image Studio Gainax

Les autres per­son­nages portent tous une lueur d’es­poir et une part d’ombre et, comme les vraies gens, peuvent bas­cu­ler de l’une à l’autre sans préavis.

La série suit d’ailleurs le même prin­cipe : on ne sait jamais quelle sera l’am­biance dans cinq minutes. Un des épi­sodes les plus ouver­te­ment bur­lesques, Cours, Marie !, est aus­si celui où l’on plonge le plus bru­ta­le­ment dans la tra­gé­die la plus impla­cable. Le résul­tat est à l’i­mage de la vie, impré­vi­sible, et cela donne une véri­table pro­fon­deur aux aspects ini­tia­tiques de la série.

Y’a quelque chose qui me chiffonne…

À ce stade, il est temps de par­ler des choses qui fâchent. Je parle pas des quelques faci­li­tés, lour­deurs et mal­adresses du scé­na­rio1, mais de ce qui agace vrai­ment : la grosse par­tie ratée au milieu.

Comme sou­vent quand il y a tout un mor­ceau qui colle pas au reste dans une œuvre, il y a une his­toire der­rière. En cours de dif­fu­sion, la pro­duc­tion a déci­dé de rajou­ter une dizaine d’é­pi­sodes. Hideaki Anno, qui avait écrit l’his­toire et était en train de la réa­li­ser, avait un peu autre chose à faire, et ces épi­sodes impré­vus devaient être pro­duits rapi­de­ment et s’in­sé­rer dans la série sans modi­fier le bou­lot déjà pré­vu pour la fin.

Jean, Nadia et Marie courent dans la forêt
Dessin sim­pliste, ani­ma­tion sac­ca­dée, mise au point approxi­ma­tive sur les cel­lu­los : une séquence digne d’un mau­vais épi­sode de Scooby-Doo. — image Studio Gainax

On a donc rajou­té trois heures de robin­son­nade, basée à l’ar­rache sur L’île mys­té­rieuse mais sur­tout sur Le miel et les abeilles, Premiers bai­sers et Amour, gloire et beau­té. Ça tourne essen­tiel­le­ment autour des je t’aime-moi non plus des per­son­nages, sans vrai­ment suivre leurs traits de carac­tère pré­cé­dents. Pour un truc qui fonc­tionne vague­ment (la jalou­sie de King, Nadia et sa boîte d’é­pi­nards), il y en a vingt qui tombent à plat ou qui tournent en rond comme les héros sur leur île.

Pire, cer­tains détails sont inco­hé­rents avec le reste de la série. Par exemple, Nadia et Jean s’embrassent (un grand moment d’hu­mour pour ceux qui, à ce moment-là, visua­lisent la scène entre Pierre Arronax et Ned Land sous la plume de Verne…), puis ils se déchirent, mais à la fin de la robin­son­nade, ils retrouvent leur rela­tion mul­de­rets­cul­lyenne pré­cé­dente et cet épi­sode semble tota­le­ment oublié.

Pour ne rien arran­ger, la charge dépas­sant les capa­ci­tés des équipes d’Anno, la réa­li­sa­tion de ces épi­sodes a été confiée à Shinji Higuchi et leur ani­ma­tion exter­na­li­sée. Le résul­tat est inégal, pas tou­jours mau­vais, mais loin de la constance des « vrais » épisodes.

La jeunesse de Nadia
La par­tie ratée mène para­doxa­le­ment à une des séquences les plus réus­sies et tra­vaillées de toute la série. — image Studio Gainax

Il n’est cepen­dant pas pos­sible de zap­per pure­ment et sim­ple­ment ces épi­sodes : on y trouve, dis­sé­mi­nés entre les culcul­te­ries, plu­sieurs élé­ments impor­tants pour la suite. Et ils mènent à la décou­verte et à l’ex­plo­ra­tion de Red Noa2, une séquence fon­da­men­tale fran­che­ment réus­sie, où les auteurs réin­ventent plu­sieurs fois leur style gra­phique en quelques minutes pour mieux mar­quer le pas­sage du temps et les ambiances variées des divers pans de l’his­toire. En prime, outre son impor­tance dans le déve­lop­pe­ment de la série, ce pas­sage mène à dix secondes plus révé­la­trices sur la rela­tion entre Nadia et Jean que les dix épi­sodes inter­ca­laires (qui pour­tant ne parlent qua­si­ment que de ça).

Heureusement, ce n’est qu’une parenthèse

Bien sûr, je suis peut-être un peu vache. La par­tie insu­laire se laisse regar­der, en fait. Il y a quelques lon­gueurs et des moments ratés, mais ça n’est pas tota­le­ment mau­vais. Elle n’est juste pas à la hau­teur de l’en­semble de la série, et ça se voit d’au­tant plus que c’est un bloc d’é­pi­sodes clai­re­ment iden­ti­fiés, et non une scène ratée çà et là tout du long de l’œuvre.

Heureusement, la fin, sans doute lar­ge­ment écrite avant la ral­longe, revient aux stan­dards pré­cé­dents. Le grand finale étend son uni­vers avec de gros clins d’œil à Space bat­tle­ship Yamato, La guerre des mondes et peut-être Metropolis, tout en res­tant par­fai­te­ment dans la lignée de l’en­semble de la série. La séquence mélange com­bats tech­no­lo­giques spec­ta­cu­laires, affron­te­ments per­son­nels émou­vants et bour­ri­nages comiques. C’est gran­diose et pathé­tique, hila­rant et tra­gique, gran­di­lo­quent et minable.

Bref, c’est une fin logique, qui va natu­rel­le­ment à son terme en réunis­sant tous les para­doxes, toutes les ambi­va­lences, autre­ment dit, toutes les qua­li­tés qui nous ont réga­lés au fil des épi­sodes précédents.

  1. Comme le fait qu’on dise à une végé­ta­rienne « un jour tu pour­ras man­ger de la viande pour lui », alors que l’a­mour consis­te­rait peut-être plu­tôt à accep­ter qu’elle mange ce qu’elle veut…
  2. Je vois qu’en fran­çais, ça a été tra­duit par Noah Pourpre. Mais en ver­sion ori­gi­nale, c’est Noa (ノア) comme le per­son­nage biblique qui a sur­vé­cu au déluge. « Noé Pourpre » pour­rait être une bonne tra­duc­tion du japo­nais, Noah Pourpre est une mau­vaise tra­duc­tion de l’an­glais, donc mer­ci de ne pas l’u­ti­li­ser. Note du Comité anti-tra­duc­tions foireuses.