Independance day : resurgence

bou­sasse hila­rante de Roland Emmerich, 2016

Pour les ama­teurs d’ex­po­si­tions pho­to­gra­phiques, j’ai une bonne nou­velle : il y a plus de cli­chés dans dix minutes de ce film que dans toute l’œuvre de Marc Riboud.

Bien sûr, ce n’est pas le même type de cli­ché. Ici, on parle de celui qui manque d’o­ri­gi­na­li­té, pas de celui qu’on aime observer.

La délicatesse selon Roland. - photo Twentieth Century Fox
La déli­ca­tesse selon Roland. — pho­to Twentieth Century Fox

Mais du coup, une fois qu’on a com­pris qu’il n’y a rien à attendre de cette dau­basse qui n’a même pas les trois secondes de second degré que Will Smith avait offertes au pré­cé­dent volume, on se laisse aller : on cherche les conne­ries et les idées reçues, on savoure les dia­logues de merde avec la même délec­ta­tion qu’un rhum vieilli douze ans en fût de chêne, on note les résur­gences inat­ten­dues de gens de talent (le paci­fique Rencontres du troi­sième type est plus que cité, cer­tains plans sont des pla­giats éhon­tés) et on savoure leur trans­for­ma­tion en bouse immonde par le talent de notre anti-alchi­miste du jour, et on passe un des meilleurs moments qu’on puisse pas­ser dans un ciné­ma ces temps-ci.

En tout cas, je me suis plus mar­ré devant ce truc que devant Les lois de l’u­ni­vers.