The nice guys

de Shane Black, 2016, ****

Un détec­tive pri­vé et un péteur de genoux enquêtent sur la dis­pa­ri­tion d’une actrice por­no, en plein débat sur la pol­lu­tion auto­mo­bile à la fin des années 70. Comme ce sont deux bras cas­sés (dont un, lit­té­ra­le­ment), l’en­quête rebon­dit bizar­re­ment au fil de leurs idées à la con et doit autant à la fille de l’un d’eux qu’à leurs com­pé­tences — toute res­sem­blance avec L’inspecteur gad­get s’ar­rête là.

J'y crois pas : on est en train de se faire rouler par un gamin de 13 ans ?! - photo EuropaCorp
J’y crois pas : on est en train de se faire rou­ler par un gamin de 13 ans ?! — pho­to EuropaCorp

Voilà une petite comé­die poli­cière comme on les aime : suf­fi­sam­ment bien fou­tue pour mener quelque part, suf­fi­sam­ment lou­foque pour dis­traire, suf­fi­sam­ment paro­dique pour par­ler aux ama­teurs du genre, suf­fi­sam­ment ori­gi­nale pour main­te­nir l’in­té­rêt. Ça ne vole pas tou­jours très haut, cer­tains pas­sages sont un peu confus, mais la plu­part des gags tombent bien, cer­tains dia­logues sont excel­lents, les acteurs font leur taf (Crowe est tou­jours mille fois meilleur en quin­qua bla­sé et cynique qu’en héros), et on sou­rit plus sou­vent qu’à son tour. Je vais pas vous conseiller de payer 10 € pour voir ça, mais si vous avez une carte illi­mi­tée ou si ça passe à la télé, il serait dom­mage de s’en priver.