Good kill

de Andrew Niccol, 2015, **

Bons points : des acteurs rela­ti­ve­ment solides (January Jones a quand même un peu de mal dans cer­taines scènes), une réa­li­sa­tion sobre ten­dant au réa­lisme, et une des­cente aux enfers plu­tôt bien fil­mée qui ne juge pas trop ses personnages.

Mauvais points : un per­son­nage cen­tral auquel on peine à s’at­ta­cher, pas mal de scènes déjà vues et un scé­na­rio qui se déroule sans la moindre sur­prise, et sur­tout un manque patent de sub­ti­li­té : le mes­sage n’est pas déli­vré, mais assé­né avec la déli­ca­tesse d’un Hellfire.

L’ensemble se regarde glo­ba­le­ment sans déplai­sir, mais il est dif­fi­cile de ne pas trou­ver cer­tains pon­cifs un peu lourds.

Ah, et je vois pas com­ment un pilote de F‑16 peut être nos­tal­gique de l’ex­ci­ta­tion de se poser sur un porte-avions. Ou bien l’Air Force a ache­té des bateaux sans que per­sonne le sache.