Vampires
|de Benjamin Dupas et Isaure Pisani-Ferry, 2020, **
Je suis retombé là-dessus et c’est au bout de 3 minutes que j’ai réalisé que je l’avais déjà vu, et que j’avais totalement oublié d’en faire un billet. C’est dire comme c’était marquant.
Du coup, comme ça fait presque un mois que j’ai rien mis ici, que je trouve cool que Buffy soit toujours en tête du carrousel et que je suis donc pas pressé de parler de trucs bien, que j’aurai pas de honte à faire un billet très bref et survolé pour cette série écrite de même, et que peut-être que ça m’évitera de retomber dessus une troisième fois, voici ledit billet.
L’idée de base : les vampires sont des gens qui ne supportent pas le soleil et ont besoin de boire du sang. Choupette est une lycéenne à moitié vampire, dont la famille vit en marge de la noblesse hématophage, et qui doit apprendre à gérer ses pulsions sans manger ses camarades, à craquer pour et faire craquer Bôgosse, et à révolutionner la vie de ses congénères.
Ça empile gaiement un petit tas de clichés, la réalisation joue sur les tableaux gothique et lycéen avec toute l’imagination de Gad Elmaleh, les acteurs font leur taf sans défaut ni inspiration particulière… C’est propre, vaguement prévisible et aussi excitant qu’une invitation pour une soirée karaoké dans la banlieue sud de Ruscova.
Comme disait le livre sur les champignons de mes parents : comestible, sans intérêt.