Vampires

de Benjamin Dupas et Isaure Pisani-Ferry, 2020, **

Je suis retom­bé là-des­sus et c’est au bout de 3 minutes que j’ai réa­li­sé que je l’a­vais déjà vu, et que j’a­vais tota­le­ment oublié d’en faire un billet. C’est dire comme c’é­tait marquant.

Du coup, comme ça fait presque un mois que j’ai rien mis ici, que je trouve cool que Buffy soit tou­jours en tête du car­rou­sel et que je suis donc pas pres­sé de par­ler de trucs bien, que j’au­rai pas de honte à faire un billet très bref et sur­vo­lé pour cette série écrite de même, et que peut-être que ça m’é­vi­te­ra de retom­ber des­sus une troi­sième fois, voi­ci ledit billet.

L’idée de base : les vam­pires sont des gens qui ne sup­portent pas le soleil et ont besoin de boire du sang. Choupette est une lycéenne à moi­tié vam­pire, dont la famille vit en marge de la noblesse héma­to­phage, et qui doit apprendre à gérer ses pul­sions sans man­ger ses cama­rades, à cra­quer pour et faire cra­quer Bôgosse, et à révo­lu­tion­ner la vie de ses congénères.

Aliocha Schneider et Oulaya Amamra dans Vampires
On est des vam­pires, donc on fait des bac­cha­nales en boîte. Cliché n°8342. — pho­to Emmanuel Guimier pour Netflix

Ça empile gaie­ment un petit tas de cli­chés, la réa­li­sa­tion joue sur les tableaux gothique et lycéen avec toute l’i­ma­gi­na­tion de Gad Elmaleh, les acteurs font leur taf sans défaut ni ins­pi­ra­tion par­ti­cu­lière… C’est propre, vague­ment pré­vi­sible et aus­si exci­tant qu’une invi­ta­tion pour une soi­rée karao­ké dans la ban­lieue sud de Ruscova.

Comme disait le livre sur les cham­pi­gnons de mes parents : comes­tible, sans intérêt.