Love Death Robots
de plein de gens, 2019, O à ****
La vie, c’est comme une boîte de chocolats : on sait jamais sur quoi on va tomber.
Ben Love Death Robots1, c’est comme la vie.
On vous dira que c’est parce que c’est pas une série, mais une anthologie : 18 courts-métrages indépendants les uns des autres, comme les recueils de nouvelles d’auteurs variés qu’on trouvait dans ma jeunesse. Mais il y a des anthologies à peu près cohérentes ; ici, les différentes œuvres ont pour seul point commun de se classer en gros dans l’animation de science-fiction. Pour le reste, tout change.
On a de la 3D hyper léchée ou du dessin traditionnel ; du post-apocalyptique, du fantastique traditionnel, du steampunk, de l’action guerrière, de l’anticipation poétique, de l’uchronie comique ; des morceaux progressistes, d’autres bourrés de femmes-objets dignes d’un film américain des années 50 ; des scénarios d’une originalité extrême, d’autres copiés sur un niveau de Tomb raider ; des trucs très vifs de quelques minutes, d’autres très complexes se déployant sur une vingtaine de minutes…
Aucun fil conducteur, aucune cohérence. Et du coup, des épisodes absolument excellents, d’autres nuls à chier.
Faut-il le voir ? Oui, puisqu’on passe de bons moments, notamment avec Les trois robots, Des fermiers équipés, Bonne chasse, La décharge, Le coup de main et L’âge de glace. Mais faut pas hésiter à zapper les épisodes qui vous auront pas accroché au bout d’une minute.