The last man on Earth

de Will Forte, depuis 2015, ***

Comme son nom l’in­dique, la série raconte l’his­toire du der­nier homme sur Terre, après que l’hu­ma­ni­té a été éli­mi­née par un virus. Il pro­fite un temps de sa liber­té totale, puis la soli­tude le rat­trape, il parle à des amis en cuir, et tra­verse les États-Unis à la recherche d’autres sur­vi­vants ; comme il n’en trouve pas, il écrit sur des pan­neaux qu’il vit à Tucson, y retourne, et attend. Bien sûr, il va ain­si ren­con­trer la der­nière femme sur Terre, et bien sûr tout va tour­ner au bizarre.

Une piscine de Margerita, pour se baigner et se bourrer en même temps ? L'idée du siècle, j'avoue. photo Jordin Althaus pour Fox
Une pis­cine de mar­ga­ri­ta, pour se bai­gner et se bour­rer en même temps ? J’avoue, l’i­dée est ten­tante. pho­to Jordin Althaus pour Fox

Après un début très réus­si, The last man on Earth a un défaut : très vite, la série se met à tour­ner en rond. Plutôt que de renou­ve­ler sujets et pro­blèmes à affron­ter, les auteurs reprennent trop sou­vent la même recette : quand on ne sait plus quoi faire, on donne au héros une idée à la con, et on fait appa­raître un nou­veau per­son­nage qui a vu les pan­neaux « vivant à Tucson » et vient mettre le bazar dans ses plans. Et pour essayer de s’en sor­tir, les idées à la con sont de plus en plus connes, au point que même le spec­ta­teur finit par être un peu dépassé.

Restent bien enten­du des qua­li­tés d’é­cri­ture et quelques moments vrai­ment drôles qui per­mettent de regar­der ça plu­tôt agréa­ble­ment ; mais il y avait sans doute matière à faire beau­coup mieux.