Santa & Cie
|d’Alain Chabat, 2017, ***
Père Noël, c’est un boulot cool : pendant 364 jours, tu regardes bosser les lutins en donnant des ordres, et le dernier jour, tu fais un tour de traîneau pour livrer le fruit de leur labeur.
Évidemment, quand les lutins tombent malades en plein coup de bourre de la mi-décembre, c’est un peu moins cool : faut aller leur chercher des médocs. Et des médocs pour 92 000 lutins, ça se trouve pas à tous les coins de rue.

Voilà donc le point de départ du dernier Chabat. Ça vole pas toujours très haut, c’est souvent un peu facile, la direction d’acteurs laisse parfois à désirer, les rebondissements sont légèrement capillotractés… et ça reste très familial, plus léger que Le tout nouveau testament par exemple : ça repose bien plus sur le vieillard déconnecté qui débarque dans le monde réel et beaucoup moins sur une observation de celui-ci.
Du coup, ceux qui aiment le cynisme de certaines œuvres chabatesques seront un poil déçus.
Mais on retrouve tout de même quelques gags efficaces et originaux, bien servis pas des gagmen efficaces. Du coup, il y a de bien pires moyens de perdre 1 h 30.