Santa & Cie

d’Alain Chabat, 2017, ***

Père Noël, c’est un bou­lot cool : pen­dant 364 jours, tu regardes bos­ser les lutins en don­nant des ordres, et le der­nier jour, tu fais un tour de traî­neau pour livrer le fruit de leur labeur.

Évidemment, quand les lutins tombent malades en plein coup de bourre de la mi-décembre, c’est un peu moins cool : faut aller leur cher­cher des médocs. Et des médocs pour 92 000 lutins, ça se trouve pas à tous les coins de rue.

Comment ça, « pour­quoi je suis en vert » ? J’ai tou­jours été en vert, c’est quoi cette his­toire ? — pho­to Nicolas Guiraud pour Légendaire / Gaumont

Voilà donc le point de départ du der­nier Chabat. Ça vole pas tou­jours très haut, c’est sou­vent un peu facile, la direc­tion d’ac­teurs laisse par­fois à dési­rer, les rebon­dis­se­ments sont légè­re­ment capil­lo­trac­tés… et ça reste très fami­lial, plus léger que Le tout nou­veau tes­ta­ment par exemple : ça repose bien plus sur le vieillard décon­nec­té qui débarque dans le monde réel et beau­coup moins sur une obser­va­tion de celui-ci.

Du coup, ceux qui aiment le cynisme de cer­taines œuvres cha­ba­tesques seront un poil déçus.

Mais on retrouve tout de même quelques gags effi­caces et ori­gi­naux, bien ser­vis pas des gag­men effi­caces. Du coup, il y a de bien pires moyens de perdre 1 h 30.