Kill speed

grand n’im­porte quoi de Kim Bass, 2010

Imaginez un film qui serait la fusion de Aigle de fer et de Fast and furious. Vous voyez le tableau ? Des avions uti­li­sés n’im­porte com­ment, des acteurs en car­ton et un scé­na­rio en kit dont les pièces s’as­semblent plus mal qu’une fin de stock chez Conforama ?

C’est exac­te­ment ça.

Scénariste en plein travail. - photo Epic Pictures Group
Scénariste en plein tra­vail. — pho­to Epic Pictures Group

L’avantage, c’est que nul ne peut prendre au sérieux un tel gali­ma­tias. Du coup, per­sonne ne fait sem­blant d’a­voir une quel­conque ambi­tion, et ce navet com­plet se trans­forme en série Z hau­te­ment dis­trayante pour peu qu’on le prenne comme il faut : une suc­ces­sion de scènes sans impor­tance dont le seul but était de don­ner à la pro­duc­tion un pré­texte pour se payer des heures de vol.