Cendrillon

marsh­mal­low de Kenneth Branagh, 2015

Vous aimez le sucre ? J’ai une bonne nou­velle : dans la recette de Kenneth, il y a bien sûr du sac­cha­rose, du glu­cose et du fruc­tose, mais aus­si de l’as­par­tam, de la braz­zéine, de la cur­cu­line, de la mona­tine, du néo­tame, et même de l’a­cide sucro­nique et du lugduname.

Bonbon bleu, bonbon jaune et bonbon rose. Insuline obligatoire. photo Walt Disney company
Bonbon bleu, bon­bon jaune et bon­bon rose. Insuline obli­ga­toire. pho­to Walt Disney company

Comme, en plus, il n’y a abso­lu­ment aucun autre ingré­dient, chaque gramme de ce film vous fait sur la langue l’ef­fet de trois kilos de sucre pur. Vous vous voyez man­ger trois kilos de sucre par seconde pen­dant deux heures ? Et ben voi­là, c’est bien le pro­blème : c’est tel­le­ment sucré que c’est écœu­rant jus­qu’à pro­vo­quer des vomis­se­ments irrépressibles.

Ajoutez un niveau cultu­rel assez spec­ta­cu­lai­re­ment bas (un « mon­sieur oie », ça s’ap­pelle un jars, mais on va pas encom­brer l’es­prit des enfants avec des mots du dic­tion­naire) et vous com­pren­drez que pour sur­vivre à cette épreuve, il faut avoir le foie solide et le cer­veau en friche.