World war Z

de Marc Forster, 2013, **

Les zom­bies sont à la mode. Les pan­dé­mies aus­si. Alors pour­quoi pas mêler les deux ?

Sur le papier, il y a tout ; mais il y a aus­si un très, très gros défaut : l’ab­sence abso­lu­ment totale d’o­ri­gi­na­li­té. Franchement, un ancien des Nations unies, qui veut juste s’oc­cu­per de sa famille, et qu’on rap­pelle au pre­mier pépin parce que… ah ben on sait pas pour­quoi d’ailleurs, a prio­ri y’en a plein d’autres qui feraient l’af­faire, ça vous rap­pelle rien ? Steven Seagall, es-tu là ?

Hésitant entre sur­vi­vor, film catas­trophe et enquête épi­dé­mio­lo­gique, World war Z passe par plein d’é­tats, mais sans jamais tota­le­ment empor­ter l’adhé­sion. Il y a de belles choses (acteurs et pho­to en par­ti­cu­lier), mais le scé­na­rio est trop fourre-tou, trop pré­vi­sible et trop déjà-vu pour séduire.