Mauvaise fille

de Patrick Mille, 2011, ***

L’histoire ordi­naire d’une gros­sesse ordi­naire et d’un can­cer ordi­naire dans une famille post-soixante-hui­tarde ordi­naire. Pas tou­jours génial, notam­ment par la faute d’un manque fla­grant d’u­ni­té — le film enchaîne des tableaux assez sym­pa­thiques, mais sans lien, sans cohé­rence véri­table — et d’une sym­bo­lique un peu lour­de­ment sou­li­gnée, mais de bons dia­logues ser­vis par d’ex­cel­lents acteurs com­pensent bien ces faiblesses.

Dans l’en­semble donc, c’est sym­pa, amu­sant et émou­vant, mais ça aurait pu être meilleur avec un vrai tra­vail sur le scé­na­rio et le montage.