Lock out

nau­frage de James Mather et Stephen St Leger, 2012

Vous vous sou­ve­nez de Banlieue 13 ? Ben figu­rez-vous que le même scé­na­riste, un cer­tain Luc Besson, a sor­ti un nou­veau chef-d’œuvre de sa machine à scé­nars. Les ingré­dients du jour : un com­plot, une pri­son spa­tiale, une blonde à sau­ver, un tas de muscles condam­né par erreur, des méchants prisonniers.

L’ensemble res­pire le réa­lisme jusque dans les moindres détails : par exemple, si un vais­seau spa­tial coupe les fusées, tout le monde sait bien qu’il ralen­tit tout de suite. Ou encore, quand on saute d’une sta­tion spa­tiale en chute libre, ben on conti­nue pas tout droit : on tombe le long de la paroi. Et puis, un expert en sécu­ri­té garde tou­jours son arme quand on lui dit de l’en­le­ver avant un inter­ro­ga­toire, et bien sûr il n’a rien de mieux à faire que de céder aux pro­vo­ca­tions d’un pick­po­cket pour se la faire chouraver…

En dehors du scé­na­rio, sublime vous l’au­rez com­pris, il faut noter que la direc­tion d’ac­teurs rap­pelle vague­ment George Lucas et que le mon­tage a toute la finesse de Tony Scott.

Bref, y’a rien à sau­ver, pas­sez votre chemin.