Identité secrète

de John Singleton, 2011, **

Il paraît que ce film est simi­laire à Hanna. Il paraît même que c’est digne de la tri­lo­gie Jason Bourne.

Okay, admet­tons.

Alors pour­quoi est-ce que c’est mou, mal fil­mé, avec un fond de teen-movie sco­laire et même pas drôle ? Pourquoi est-ce que le scé­na­rio tient sur une feuille de papier hygié­nique ? Pourquoi on n’a même pas droit au clas­sique retour­ne­ment qu’on attend ? (Bon, j’ad­mets, s’il avait été là, j’au­rais été déçu aus­si… mais ça aurait au moins fait sem­blant d’es­sayer d’ap­por­ter un deuxième degré.)

Donc, voi­là, Sigourney fait tou­jours autant plai­sir, Michael Nyqvist confirme qu’il est bon pour inter­pré­ter les types pas sym­pas, Taylor Lautner a tou­jours des biceps, Maria Bello pleure tou­jours aus­si bien, Lily Collins est tou­jours tiens qu’est-ce qu’elle fout là, d’ailleurs ? Pas grave, elle est mimi…

Mais la pho­to est minable, le mon­tage effi­cace mais dépour­vu de vir­tuo­si­té et la réa­li­sa­tion sans éclat, et le réa­li­sa­teur a zap­pé que Lautner a un poten­tiel ani­mal mais n’est pas à son aise dans un registre sen­ti­men­tal — pour­tant, même les fai­seurs de Twilight l’a­vaient compris.

Au final, ça fait un hon­nête télé­film à regar­der sur TF1 un mar­di soir, mais ça ne va guère plus loin.