Killing Bono

de Nick Hamm, 2010, ***

Encore un film sur les rockeurs ? Ben oui, encore un. Mais pas sur n’im­porte quels rockeurs : sur des loo­sers. Des vrais.

Pas des mau­vais, non, des moyens qui font les mau­vais choix, encore et encore, alors même qu’à côté, un autre groupe du même lycée, pas vrai­ment meilleur du reste, fait les bons choix, encore et encore. Les pre­miers fini­ront mécon­nus, même si Neil McCormick s’est fait un nom comme cri­tique musi­cal, les seconds fini­ront par connaître un petit suc­cès sous le nom de U2.

Donc, c’est une comé­die bri­tan­nique, mar­rante par moments, affli­geante par d’autres (le moins qu’on puisse dire, c’est que Neil McCormick, auteur du roman semi-auto­bio­gra­phique ini­tial, ne fait rien pour pas­ser pour un type bien ou même intel­li­gent). Avec une his­toire de frères, une his­toire de jalou­sie, et bien sûr une his­toire de filles. Et des acteurs qui assurent, aussi.

Pas grand-chose d’autres à signa­ler, à part peut-être une bande-son très sym­pa et quelques lon­gueurs qui traînent çà et là.