Djinns

de Hugues et Sandra Martin, 2009, *

Début 1960. Un avion non iden­ti­fié¹ de l’ar­mée fran­çaise, conte­nant un géné­ral et une valise essen­tielle, s’é­crase dans le centre de l’Algérie. Une patrouille à pieds est envoyée à sa ren­contre, et trouve rapi­de­ment les restes de l’a­vion et de ses occu­pants. Cependant, pris à par­ti par les fel­la­ghas, elle n’a pas le temps d’a­ver­tir sa hié­rar­chie et se réfu­gie dans un vil­lage voi­sin. Las, les membres de la patrouille pètent les plombs les uns après les autres ; seul Michel, jeune appe­lé pas­sion­né de ciné­ma, voit des êtres fan­tô­ma­tiques, que la sor­cière du bled nomme djinns et qui soufflent la folie aux humains…

Bon, voi­là un très petit film d’hor­reur, à moins qu’il s’a­gisse d’un petit film de guerre, ou d’un thril­ler psy­cho­lo­gique raté. Montage flem­mard, nar­ra­tion approxi­ma­tive, scé­na­rio abra­ca­da­brant — avec un final de toute beau­té dans le genre « je vou­lais pla­cer un sym­bole mais je savais pas com­ment faire »… Globalement, plu­tôt foireux.

¹ Les scènes où il vole, c’est un C‑47, ce qui est plu­tôt logique — l’ar­mée fran­çaise en uti­li­sait des dizaines comme avion de liai­son à l’é­poque. Mais plan­té dans le sable, l’empennage n’a rien à voir avec celui, carac­té­ris­tique, du plus beau des Douglas…