Alice au pays des merveilles

de Tim Burton, 2009, **

Variation sur le thème d’Alice, qui retourne au pays des mer­veilles à la veille de ses fiançailles.

Décevant pour une adap­ta­tion de Carroll (où est le foi­son­ne­ment déjan­té qui carac­té­rise le pays des mer­veilles ?), très déce­vant pour du Burton (où est le foi­son­ne­ment déjan­té qu’il avait si bien piqué à Roald Dahl ?), c’est fina­le­ment assez ordi­naire pour… du Disney. Ben oui, c’est la boîte à Walt qui a pro­duit le film.

On se retrouve donc avec un scé­na­rio éton­nam­ment sim­pliste, logique, conser­va­teur et pré­vi­sible, ce qui pour autant que j’en puisse juger (j’ai tou­jours pas lu Alice au pays des mer­veilles en inté­gral, ayant en revanche vu plu­sieurs adap­ta­tions et lu pas mal de mor­ceaux plus ou moins dans le désordre au fil de ma sco­la­ri­té) n’est pas exac­te­ment conforme à l’in­ten­tion carollienne.

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