Sans aucun remords
|navet ordinaire de Stefano Sollima, 2021
Liste des gens qui n’ont aucun remords :
- le scénariste, qui a bien rentabilisé ses vingt-cinq minutes de travail ;
- l’auteur original, qui a touché un gros chèque sans rien faire ;
- le réalisateur, qui gagne sa vie comme faiseur appliqué et sans imagination et aurait, il y a quelques décennies, fait une superbe carrière de direct-to-tv de deuxième partie de soirée sur le câble ;
- Michael B. Jordan, qui rentabilise ici les heures de muscu faites pour les Creed.

Liste des gens qui devraient avoir des remords :
- les autres acteurs, dont les carrières devraient logiquement s’arrêter là ;
- les spectateurs qui verraient cette bouse sans avoir assez bu pour apprécier à sa juste valeur son scénario, aussi équilibré qu’un tabouret dont on aurait cassé deux pieds à des hauteurs différentes, aussi cohérent qu’un tweet nocturne de Trump, et dont le moindre rebondissement est prévisible dès la scène d’ouverture ;
- les spectateurs qui auraient assez bu pour apprécier ce scénario, qui se réveilleront aux urgences après un coma éthylique et une greffe de foie.