Films 2019

Je sais ce que vous vous dites : ça va aller vite cette année, le Franck n’a vu que 35 films.

Alors oui, mais en fait non. Parce que si les dif­fé­rents petits bou­lots effec­tués çà et là depuis février ne m’ont lais­sé le temps d’é­crire que 35 cri­tiques, j’ai quand même conti­nué à aller au ciné­ma. Au 21 décembre, il y avait 31 billets en attente d’être rédi­gés un jour, peut-être, si je souffle assez long­temps pour tous les faire. J’ai donc de quoi éta­blir mon tra­di­tion­nel bilan annuel, même si je soup­çonne que cer­tains films réfé­ren­cés ici n’au­ront jamais de billet dédié (ou alors fau­drait que je réflé­chisse à un autre for­mat, qui me prenne 15 minutes max, pour ceux qui ne méritent pas plus).

Récompenses

Meilleurs films

Meilleur film : Il était une fois à Hollywood de Quentin Tarantino

Wouhouuuuu, je suis dans le meilleur film ! — pho­to CTMG, Inc

Meilleur film noir : Motherless Brooklyn d’Edward Norton

Meilleur thril­ler et meilleur film de guerre : L’intervention de Fred Grivois

Meilleur wes­tern : Nevada de Laure de Clermont-Tonnerre

Meilleur film poli­tique : Ceux qui tra­vaillent d’Antoine Russbach

Meilleure uchro­nie : Yesterday de Danny Boyle

Meilleur drame psy­chia­trique : Joker de Todd Phillips

Meilleur méta-film : Il était une fois à Hollywood de Quentin Tarantino

Meilleure comé­die qui n’en est pas une : La vie sco­laire de Grand Corps Malade et Mehdi Idir

Meilleur film de science-pas-fic­tion : Proxima d’Alice Winocour

On n’a jamais mieux par­lé de l’ul­tra-moderne soli­tude. — pho­to Emmanuelle Jacobson-Roques pour Ce qui me meut

Meilleure anti-comé­die roman­tique : Deux moi de Cédric Klapisch

Meilleur film d’hor­reur : Ready or not1 de Tyler Gillett et Matt Bettinelli-Olpin

Meilleur film huma­niste : Les misé­rables de Ladj Ly

Meilleure pièce de théâtre : Edmond d’Alexis Michalik

Meilleure lou­fo­que­rie : Le daim de Quentin Dupieux

Technique

Meilleur scé­na­rio : Todd Phillips et Scott Silver pour Joker

Meilleure réa­li­sa­tion : James Mangold pour Le Mans 66

Arriver à nous faire hale­ter avec des ficelles de ce dia­mètre : cha­peau au réa­li­sa­teur et au mon­teur. — cap­ture de bande-annonce Twentieth Century Fox

Meilleur mon­tage : Michael McCusker pour Le Mans 66

Meilleure pho­to : Michael Fimognari pour Doctor Sleep

Meilleur cos­tume : Isabelle Pannetier pour Le daim

Mentions spéciales

Course-pour­suite qui mérite à elle seule de voir le film : Ad astra

Film qui uti­lise les langues de manière cohé­rente : Proxima

Les années 90, vous savez, l’é­poque où on appe­lait depuis le fixe des parents. — pho­to Mars Films

Madeleine de l’an­née : ▶Play

Film qui vous fera aimer votre veste : Le daim

Film qui donne soif : L’intervention

Film qui donne faim : Crawl

Film en vers et contre tous : Edmond

Film qui vous fait com­prendre que 24 heures, c’est long : Le Mans 66

Film qui vous fera aimer les che­vaux et les tau­lards : Nevada

Film où John Lennon est mieux que John Lennon : Yesterday

Film un peu niais, un peu gai, un peu rose, mais éton­nam­ment atta­chant en fait : Dora et la cité perdue

Oh, j’ai cru voir un gros minet.

Film tour­né avec un vrai lion et rien que ça, c’est bien : Mia et le lion blanc

Film que oui je suis un peu juste mais voi­là, je t’ex­plique, y’a eu un acci­dent de voi­ture juste devant moi, là à 200 m du ciné, et puis y’a­vait une gamine elle était coin­cée dedans tu vois, alors moi je fais quoi, ben j’es­saie d’ou­vrir la porte, et tu sais quoi elle est blo­quée, alors j’at­trape le bord de la vitre et je tire je te jure j’ai jamais tiré aus­si fort, et j’ar­rive à plier la tôle, mais la gamine elle arri­vait pas à reti­rer sa cein­ture, alors évi­dem­ment j’es­saie de ren­trer dans la voi­ture, mais moi je passe pas, alors je glisse juste le bras et je lui dis de tendre la boucle de la cein­ture vers moi, mais j’y arrive pas, je te pro­mets c’est la galère pour cinq cen­ti­mètres, alors je demande à quel­qu’un de me pas­ser un sty­lo, et là j’ar­rive à appuyer sur la boucle, alors la cein­ture elle saute et la gamine elle me tend les bras, alors je l’at­trape et je la sors de la voi­ture mais pen­dant ce temps l’autre voi­ture elle avait pris feu, et la vie de ma mère, je te jure, c’est pour ça que je suis en retard pour la séance, mais tu peux m’é­di­ter mon ticket quand même madame l’ou­vreuse ? : La vie scolaire

Acteurs

Meilleur acteur dans un rôle prin­ci­pal : Joaquin Phoenix dans Joker

Meilleur acteur dans un rôle secon­daire : Hocine Mokando dans La vie scolaire

Émue, déci­dée, moti­vée, épui­sée, écra­sée dans une cen­tri­fu­geuse, engon­cée dans un sca­phandre, tou­jours impec­cable. — pho­to Pathé

Meilleure actrice dans un rôle prin­ci­pal : Eva Green dans Proxima

Meilleure actrice dans un rôle secon­daire : Rebecca Ferguson dans Doctor Sleep

Meilleure veste dans un rôle prin­ci­pal : le daim dans Le daim

Catastrophes

Pire film : Rambo : last blood d’Adrian Grunberg

Pire réa­li­sa­tion : Jenny Gage pour After — cha­pitre 1

Pire mon­tage : Adam Wolfe pour Midway

Un bon film social, deux mau­vais films de guerre, un film socio­guer­rier cor­rect, pour finir avec le plus immonde vigi­lante movie de l’his­toire des vigi­lante movies. — pho­to Metropolitan FilmExport

Pire scé­na­rio ori­gi­nal : Matt Cirulnik et Sylvester Stallone pour Rambo : last blood

Pire scé­na­rio pla­gié : Jeff Nathanson pour Le roi lion

Pire direc­tion artis­tique : Fred Palacio, Desma Murphy et Bill Booth pour Aquaman

Pire décors : Bill Brzeski pour Aquaman

Vous vous dites que ça, c’est laid ? Attendez d’a­voir vu les décors sous-marins. — pho­to Warner Bros et DC Comics

Pire cos­tumes : Kym Barrett pour Aquaman

Sauvez-Willy de l’an­née : Mia et le lion blanc de Gilles de Maistre

Films que je sais plus vrai­ment lequel est lequel tel­le­ment ils ont les mêmes res­sorts et la même héroïne trop sur­puis­sante pour pou­voir faire un film à sus­pense : Captain Marvel et X‑Men : Dark Phoenix

Film écrit dans sa bai­gnoire par un enfant de douze ans : Alex, le des­tin d’un roi

Suite où on a viré tout le cas­ting, sauf celui qui joue comme une limande : Godzilla 2 — le roi des monstres

Film avec de la capoei­ra en moto : Gemini man

Film qui a vrai­ment trop de per­son­nages, c’est dom­mage, on en avait heu­reu­se­ment buté plein à l’é­pi­sode pré­cé­dent : Avengers end­game

Je me demande si cette mise en scène ne serait pas un peu sta­tique… — pho­to Focus Features

Film qui te rap­pelle que le théâtre fil­mé, c’est chiant : Marie Stuart, reine d’Écosse

Film sans couilles, lit­té­ra­le­ment et figu­ra­ti­ve­ment : Le roi lion

Mais dis donc Loulou t’as encore gros­si ? de l’an­née : Hobbs et Shaw

Film avec des avions mais c’est vrai­ment la seule rai­son d’al­ler le voir : Midway

Attentat his­to­rique de l’an­née : ex æquo, l’é­li­mi­na­tion de Lola de Le Mans 66 et l’in­ter­dic­tion faite à Ken Miles d’al­ler au Mans en 65 dans Le Mans 66

Film qui m’a obli­gé à écrire « le cal­cul de Thanos était plus cohé­rent » : Godzilla 2 — le roi des monstres

Un cow-boy, deux cow-boys, trois cow-boys… et la vache sur laquelle ils passent la jour­née. — pho­to Lionsgate

Michael Bay pour­ri de l’an­née : Midway de Roland Emmerich

Film que je suis même pas allé voir, tel­le­ment le pré­cé­dent était pour­ri à un niveau inter­si­dé­ral : Star wars : l’as­cen­sion de Skywalker

Acteurs

Pire acteur dans un rôle prin­ci­pal : Jason Momoa dans Aquaman

Pire acteur dans un rôle secon­daire : Ken Watanabe dans Godzilla 2 — le roi des monstres

Comment ça, mon contrat a été renou­ve­lé pour la suite ?!!! — pho­to Daniel McFadden pour Warner Bros. et Legendary

Pire actrice dans un rôle prin­ci­pal : Josephine Langford dans After — cha­pitre 1

Pire actrice dans un rôle secon­daire : Yvette Monreal dans Rambo : last blood

Statistiques

66 séances donc, pour un total de 400,2 €, une moyenne de 6,06 € par séance. J’ai mieux géré les horaires que l’an pas­sé (j’ai mis un moment à lire les tarifs jus­qu’au bout et à réa­li­ser que le lun­di et le jeu­di, il vaut mieux payer à l’u­ni­té que décomp­ter sur un achat par lot).

Encore une fois : l’a­bon­ne­ment illi­mi­té et les séances en VO sont les trucs qui me manquent réel­le­ment depuis mon démé­na­ge­ment. Mais bon, je suis quand même content de pas avoir pas­sé ce décembre à Paris, hein.

Pas de chef-d’œuvre inou­bliable, mais quelques très bons **** et rela­ti­ve­ment peu de médiocres. En revanche, quatre bouses innom­mables et un bon paquet de block­bus­ters fran­che­ment ratés.

  1. Wedding Nightmare en « fran­çais » — note du Comité anti-tra­duc­tions foireuses.