Agents très spéciaux — code UNCLE

de Guy Ritchie, 2015, ***

Énième varia­tion sur le thème des frères enne­mis, ce film joue éga­le­ment sur l’af­fron­te­ment est-ouest des années 60 et ajoute une pin­cée de paro­die à sa sauce jamesbondienne.

Très clas­sique, il reste éga­le­ment très prude, sans doute dans le but de ratis­ser le plus large public pos­sible ; on est ain­si assez loin de la paro­die trash façon Kingsman (inter­dit aux moins de 17 ans outre-Atlantique) et plus proche de L’agence tous risques ou d’autres œuvres anodines.

Prenez James Bond, retirez les gadgets et réduisez la violence, vous avez quoi ? photo Warner Bros
Prenez James Bond, reti­rez les gad­gets et rédui­sez la vio­lence, vous avez quoi ? pho­to Warner Bros

Le résul­tat est plu­tôt agréable : les effets spé­ciaux sont réus­sis, les acteurs sont cor­rects, le mon­tage est ner­veux, quelques gags très bri­tan­niques fonc­tionnent par­fai­te­ment, bref, tout roule.

Le sou­cis, c’est peut-être jus­te­ment cet aspect sage et maî­tri­sé : pour une paro­die, Agents très spé­ciaux manque sévè­re­ment de fan­tai­sie et s’a­vère fina­le­ment très pré­vi­sible. Le résul­tat n’est pas mau­vais, mais pas spé­cia­le­ment sédui­sant non plus.