Angry birds

de Clay Jatis et Fergal Reilly, 2016, *

Pour faire un film, il fal­lait trou­ver une his­toire au jeu. Alors c’est le petit oiseau rouge, l’oi­seau jaune, l’oi­seau noir et le gros oiseau rouge qui suivent un pro­gramme pour apprendre à gérer leur colère. Et puis l’île des oiseaux est visi­tée par des bateaux de cochons qui volent les œufs, et la colère va être bien utile pour leur foutre sur gueule, voilà.

image Sony Pictures
image Sony Pictures

Le film est mar­qué du sceau « à par­tir de six ans ». J’aurais plu­tôt dit « jus­qu’à six ans », tant l’ab­sence d’un second niveau de lec­ture se fait cruel­le­ment sen­tir — bien que, je sup­pose, les auteurs aient vu un mes­sage vache­ment pro­fond à « la colère, c’est mal mais ça peut être utile » et « les héros de notre enfance, c’est des bons sou­ve­nirs, mais quand on est grand on est son propre héros ».

L’animation ne souffre aucun défaut et on peut sou­rire à cer­tains gags, mais ceux-ci sont bien sou­vent trop tirés en lon­gueur pour qu’on les appré­cie vrai­ment et, dans l’en­semble, on s’en­nuie quand même pas mal.