Films 2011
|Traditionnellement, mon premier (et parfois unique) bilan de l’année concerne le cinéma. Il n’y a pas de raison que 2012 commence par une exception : voici donc ce qui aura marqué mon année en salles obscures.
Récompenses :
Meilleur film : Drive, de Nicholas Refn (désolé pour Aronofsky, dont Black swan était un vainqueur annoncé jusqu’à cette surprise automnale, et mention spéciale à Refn pour être passé de pire film en 2010 à meilleur cette année)
Meilleur film d’animation et meilleur scénario adapté : The prodigies d’Antoine Charreyron
Meilleure photographie et meilleure direction d’acteurs : True grit de Joel et Ethan Coen
Meilleure réalisation : Warrior de Gavin O’Connor
Meilleurs effets spéciaux : La planète des singes : les origines de Rupert Wyatt
Meilleur documentaire : Senna de Asif Kapadia
Meilleure comédie qu’on oubliera dans un mois : Intouchables de Eric Toledano et Olivier Nakache
Film bordélique de l’année : Cowboys & envahisseurs de Jon Favreau
Prise de courge de l’année : A dangerous method de David Cronenberg
Film inclassable de l’année : Sleeping beauty de Julia Leigh
Claque-dans-ta-gueule de l’année : Hanna de Joe Wright
Meilleure réplique : Wolverine dans X‑men : le commencement
Meilleur acteur dans un rôle principal : Christian Bale dans Fighter
Meilleur acteur dans un rôle secondaire : David Thewlis dans London Boulevard
Meilleure actrice dans un rôle principal : Natalie Portman dans Black swan
Meilleure actrice dans un rôle secondaire : Jennifer Morrison dans Warrior
Révélation de l’année : Saoirse Ronan dans Hanna
Mention spéciale à Carey Mulligan, excellente à la fois dans Drive et dans Shame, qui est peut-être dans l’ensemble l’actrice de l’année (alors que Natalie a accompagné son chef-d’œuvre aranofskien de performances banales à médiocre dans d’autres films, cf. ci-dessous).
Pire film de l’année : De bon matin de Jean-Marc Moutou
Film le plus sur-évalué par la critique : 127 heures de Danny Boyle (habitué de la rubrique, donc…)
Pire direction d’acteurs : Deux sœurs pour un roi de Justin Chadwick
Pire acteur : Vin Diesel dans Fast and furious 5
Pire actrice : Natalie Portman dans Deux sœurs pour un roi (qui aime bien châtie bien)
Déception de l’année : Cars 2 de Brad Lewis et John Lasseter
Pires dialogues et pires décors : Les immortels de Tarsem Singh
Film anti-journalistes de l’année : Rhum express de Bruce Robinson
Michael Bay pourri de l’année : Transformers 3 de Michael Bay
Statistiques :
76 séances pour 75 films différents (vu deux fois Drive), dont quelques-uns pas de l’année (Electra Glide in blue, Le soldat bleu ou Géant par exemple) ; c’est une nette baisse par rapport aux années précédentes, motivée par deux longues périodes creuses au début du printemps et cet automne ;
2 chefs-d’œuvre inattaquables ;
30 films ****, souvent de justesse ;
une seule vraie sous-merde, plutôt une bonne année donc, mais 14 films déplorables, ce qui est inhabituellement élevé.
Un grand regret : ne pas avoir revu Black swan (j’avais l’intention d’y aller avec une personne qui ne s’est finalement pas libérée avant qu’il disparaisse des salles).