Twilight — révélation (première partie)

de Bill Condon, 2011, **

Le pre­mier opus était élé­gant et ori­gi­nal. Le second, mou et pathé­tique. Le troi­sième, auto-déri­dé et bien fichu…

Twilight est donc une série qui a la malé­dic­tion des nombres pairs : le (début du) qua­trième régresse. Il se recentre sur Bella, laquelle est tou­jours aus­si mièvre (pour­tant, son actrice a un bon côté rock’n’­roll), ignore lar­ge­ment les loups-garous, passe com­plè­te­ment à côté d’un sujet qui aurait dû être fon­da­men­tal (com­ment on passe d’une vie humaine par­mi les humains à une vie humaine par­mi les vam­pires ?), traîne l’his­toire du mariage pen­dant une heure avant de se déci­der à démar­rer… Et la par­tie inté­res­sante est une bien pâle res­su­cée inver­sée du Rosemary’s baby de Polanski.

Bref, je pré­fé­rais lar­ge­ment le 3.