Geostorm
|de Dean Devlin, 2017, *
Il y a des films marquants. Des films qui bouleversent votre façon de voir le monde, ou qui simplement vous font passer un vrai bon moment. Des films d’une beauté extraordinaire ou qui semblent simplement faits pour vous. Il y a aussi d’autres films marquants, des qui vous donnent envie d’étriper leur scénariste, des qui vous font vomir devant l’onanisme de leur réalisateur, des qui vous foutent profondément mal à l’aise par un message franchement malsain.
Et puis, il y a Geostorm. Le film que j’ai vu en mars (oui, j’ai un peu de retard) et dont je n’ai déjà aucun souvenir. Le film dont je viens de voir une cinquantaine de photos sans me rappeler une scène complète. Le film dont je viens de lire le résumé et n’ai rien à dire de plus que « ah oui, j’ai vu ça, je crois ».
Même pas nul, même pas énervant, même pas plus ridicule que n’importe quel Roland Emmerich, même pas aussi mal joué qu’un Brendan Fraser, Geostorm appartient à cette catégorie de films que vous ne mettez même pas en pause quand votre voisin d’avion vous demande ce que ça vaut ou quand l’hôtesse vous offre un café. Parce que franchement, ça vaut rien — même pas une mauvaise note.