Les minions 2 : il était une fois Gru

de Kyle Balda, 2022, ***

À la fin du pre­mier opus, les minions fai­saient la connais­sance d’un gamin carac­té­riel déci­dé à deve­nir super-vilain : Gru. Ce n’est donc pas tota­le­ment une sur­prise de voir dans le deuxième volume com­ment celui-ci fait ses pre­mières armes, ten­tant de rejoindre un groupe de méchants et se fai­sant bou­ler à cause de son jeune âge avant de leur chou­ra­ver un truc pour faire ses preuves.

Les minions avec Gru
C’est cool que vous soyez là, on peut pas être un super-vilain sans super-base secrète. Au boulot !

Comme les pré­cé­dents films de cet uni­vers, celui-ci a des pas­sages foi­son­nants de gags bour­rés d’i­ma­gi­na­tion. Et comme la plu­part des pré­cé­dents films de cet uni­vers, il souffre aus­si de quelques pas­sages à vide et d’une trame géné­rale un peu trop pré­vi­sible. Et puis, il fau­dra répé­ter encore et tou­jours cet adage : « soit tu tra­duis, soit tu tra­duis pas, putain ! », vu le nombre de pan­neaux qui res­tent en VO à côté de ceux pas­sés en français.

Otto à moto
If you’re going to San Francisco… Comment ça t’as pas de cheveux ?

Reste que la réin­ven­tion des années 70, les nom­breux moments d’é­clats de rire garan­tis, les hom­mages aux films de kung-fu, le grand nawak plein de détails, les innom­brables réfé­rences plan­quées çà et là rendent le film tout à fait distrayant.