American gods
|de Bryan Fuller et Michael Green, depuis 2017, *
Il y a quelques excellents moments là-dedans. Essentiellement, les petits contes disséminés à chaque épisode, et en particulier celui d’Essie, jeune irlandaise respectueuse des légendes qui n’oublie jamais de laisser quelques miettes, un bout de gâteau ou une tasse de lait pour les leprechauns.
Il y a aussi, malheureusement, un gros fil rouge imbitable, bordélique, mal construit et qui part dans tous les sens. Pour ne rien arranger, des dialogues pompeux, verbeux, à la hauteur de l’ego d’Odin et qui semblent traduits directement du norrois. Ajoutons une réalisation à l’avenant, prétentieuse en diable et uniformément mollassonne, et nous obtenons une série qui aurait pu être fascinante, pleine d’idées et de thèmes passionnants, mais qui est juste chiante.
Une copine m’a dit que c’était parce que j’avais pas lu le livre que je ne voyais pas où ça voulait en venir. C’est possible. Mais une série qui nécessite d’avoir lu le livre, c’est une série ratée.