Bridget Jones’s Baby
|de Sharon Maguire, 2016, ***
Un jour, je comprendrai comment la distribution française a pu garder le titre anglais, mais en supprimant le cas possessif. Parce que du coup, ça ne veut plus rien dire dans aucune langue connue, alors que le titre original signifie juste « le bébé de Bridget Jones ».
C’est sans doute ce que j’ai de plus intéressant à dire sur cette comédie légère. Celle-ci renouvelle à peine le thème de prédilection du Vaudeville (ici, c’est l’amant, la célibataire et l’amant), fait un peu évoluer ses personnages (Bridget est un peu moins gaffeuse et ridicule, mais toujours aussi maladroite). Elle repose avant tout sur trois acteurs en forme servant des dialogues enlevés pour donner du rythme. Rien d’inoubliable, mais des gags qui fonctionnent bien, des échanges efficaces et des rebondissements un peu prévisibles mais bien gérés.