Exodus : gods and kings
|de Ridley Scott, 2014, *
Les dix commandements du cinéphile :
- Tu adoreras d’autres dieux que Ridley Scott, car à voir tous ses films tu seras puni jusqu’au troisième et au quatrième ronflement.
- Tu invoqueras le nom de Ridley Scott à l’heure de la critique, car il a parfois tendance à en faire beaucoup trop et à se regarder le nombril.
- Tu n’iras pas au cinéma tous les jours, car il est important de laisser ton esprit se reposer et de te donner une chance d’échapper aux navets.
- Tu honoreras les grands réalisateurs lorsqu’ils font de grands films comme Blade runner, Alien ou Thelma et Louise.
- Tu assassineras sans pitié les bouses comme 1492, Christophe Colomb et Gladiator.
- Tu regarderas La folle histoire du monde et Les dix commandements, car ce sont de bien meilleures interprétations de l’Exode.
- Tu te méfieras des bandes-annonces qui donnent l’impression de ressucer des péplums des années 50.
- Tu voleras au secours des gens qui travaillent bien, comme Christian Bale et Dariusz Wolski, même lorsqu’ils gâchent leur talent.
- Tu témoigneras honnêtement des qualités du film (effets spéciaux impressionnants, acteurs…) et de ses défauts (verbosité, auto-complaisance, prévisibilité et même anachronismes notamment sur les arcs).
- Tu convoiteras l’employée du ciné, tu sais, celle qui est trop mimi et qui a un joli tatouage.
Oui, je sais, le dixième commandement n’a rien à voir avec le film. Pour le reste, vous avez tous les éléments pour savoir ce que j’ai pensé de ce truc parfois bien fichu, mais franchement exagéré et épouvantablement orgueilleux.
Laissons le mot de la fin à Moïse : « Ce n’est même pas une bonne histoire. Je pensais que vous étiez de bons conteurs… »