La robe du soir

de Myriam Aziza, 2009, **

L’histoire banale d’une gamine mal dans sa peau, dont l’i­ma­gi­na­tion s’emballe lors­qu’elle voit un gar­çon de sa classe sor­tir de l’ap­par­te­ment de sa très sexy prof de français.

Un très bon point : Alba Bellugi, impec­cable de bout en bout¹.

Un très mau­vais point : Lio, qui joue Lio, comme d’ha­bi­tude. Et l’é­cri­ture de son per­son­nage n’aide pas : réso­lu­ment pas cré­dible comme prof, elle enchaîne les conne­ries avec un achar­ne­ment incroyable — et pour­tant, en 4 ans d’é­du­ca­tion natio­nale comme en 20 ans de sco­la­ri­té, j’ai vu un lot de profs désaxés.

Au final, on a l’im­pres­sion que les scé­na­ristes se sont concen­trées sur le per­son­nage de Juliette, suf­fi­sam­ment complexe/complexée pour être cré­dible (à défaut de vrai­ment réa­liste), et ont négli­gé le reste du film — avec un quart d’heure à Bayonne sans rai­son par­ti­cu­lière, des per­son­nages tota­le­ment à l’ouest, incons­tant et inconsistants…

Ah, et il y a un vrai pro­blème de rythme par moments.

Regardable, mais sans plai­sir ni déplai­sir particulier.

¹ Oui, je sais, faut que je trouve une autre expres­sion pour varier un peu les plaisirs…