2012

de Roland Emmerich, 2009, **

Vous connais­sez le concept de film-catas­trophe de Roland Emmerich ? Et bien, si vous avez évi­té Independance day et Le jour d’a­près, vous pou­vez voir 2012. Sinon, ben, à vous de voir, sachant que Emmerich fait par­tie des gens qui n’hé­sitent pas à réuti­li­ser les mêmes recettes.

2012 est quand même pro­ba­ble­ment le plus mar­rant de la série, avec des scènes abso­lu­ment hila­rantes (bon, c’est pas fait exprès, mais faut savoir savou­rer les plai­sirs inat­ten­dus de la vie) et un per­son­nage qui après trois heures de vol en double com­mande sur Cessna se retrouve à pilo­ter le Mriya (vous savez, l’a­vion qui ava­le­rait un A380 sans mâcher, tel­le­ment l’o­bèse d’Airbus est pas du tout le plus gros du monde quoi­qu’en aient dit nos cré­tins de jour­na­listes) entre des buil­dings qui tombent du ciel.

Ceci dit, les effets spé­ciaux sont plu­tôt réus­sis, c’est du grand spec­tacle et ça tourne comme une hor­loge, et j’ai pas noté d’in­va­sion abu­sive de musique à la noix comme c’est trop sou­vent le cas dans ce genre. C’est con et pré­vi­sible, mais par­fois, un film con et pré­vi­sible, c’est agréable. On regret­te­ra juste que les Étasuniens per­sistent à se regar­der le nom­bril tout au long de l’œuvre et un gros stock de morale à deux balles dégou­li­nante de gui­mauve vers le der­nier quart du film.

Ah, et bien sûr, le pré­sident qui vous explique que quelles que soient nos croyances, on est tous d’ac­cord pour dire que Dieu nous guide. Ça, ça mérite un aller simple en enfer pour la tête de con qui a écrit cette réplique.