Sherrybaby

de Laurie Collyer, 2009, ***

Sherry, ancienne jun­kie et dea­leuse occa­sion­nelle, est en liber­té pro­ba­toire. Objectif : trou­ver du bou­lot, revoir son frère, revoir sa fille que celui-ci élève avec sa femme depuis trois ans… Bref, arrê­ter les conne­ries et deve­nir une mère.

Le film est par­fois glauque, par­fois drôle, par­fois même émou­vant, et évite toute forme de mani­chéisme — toutes les ex-jun­kies ne sont pas des anges, toutes les belles-sœurs qui ont adop­té une fillette ne sont pas des dra­gons… Mais dans l’en­semble, il manque un souffle, une ins­pi­ra­tion lui per­met­tant de dépas­ser réel­le­ment son cadre, dont il ne sort fina­le­ment pas. Il répond aux attentes, il rem­plit le contrat, mais ne va guère au-delà.