Le plaisir de chanter

de Ilan Cohen, 2008, O

Une comé­die d’es­pion­nage avec Lorànt Deutsch et Marina Foïs, soyons clair : on ne s’at­tend pas à un chef-d’œuvre du sep­tième art. En revanche, on espère pas­ser deux petites heures agréables, en rigo­lant bête­ment à des blagues stu­pides, comme dans des RRRrrrr !!!, La tour Montparnasse infer­nale, Un aller simple (pas tou­jours si stu­pide que ça, d’ailleurs)…

Hélas, l’é­chec est qua­si­ment total. Il y a bien un ou deux dia­logues qui fonc­tionnent, quelques répliques soi­gnées par­se­mées çà et là, mais pour le reste… On s’en­nuie ferme, de bout en bout, l’in­té­rêt prin­ci­pal du film n’é­tant in fine pas du tout la notion de comé­die, ni l’his­toire d’es­pion­nage à peine abor­dée le temps de l’ou­blier, mais la plas­tique des acteurs qui passent la moi­tié du film à poil — dans des scènes aus­si anti-éro­tiques que pos­sibles, rassurez-vous.

Scénario archi-plat, c’est donc pas une sur­prise, mais film de cul pas assu­mé, dia­logues mous du genou et réa­li­sa­tion chlo­ro­for­mée, c’est plus gênant.