Dragons 2

de Dean DeBlois, 2014, **

Dragons n’a­vait pas un fond très ori­gi­nal, mais il était rem­pli de petits détails tou­chants ou lou­foques et il pro­fi­tait d’une réa­li­sa­tion sans faille et de per­son­nages atta­chants et bien écrits.

Dragons 2 n’est pas plus ori­gi­nal, il est encore mieux réa­li­sé et il est rem­pli de cli­chés écu­lés et souffre de per­son­nages qui ont mal gran­di — de jeunes ados un peu pau­més, les voi­là jeunes gens arro­gants, et je ne parle même pas du « Harold, je suis ta mère » ouver­te­ment piqué à L’Empire contre-attaque.

Il y a tout de même un point haut là-dedans, lorsque le prin­cipe d’au­to­ri­té indis­cu­table du dra­gon Alpha sur les autres est pous­sé à son terme — note aux gens qui veulent y emme­ner leurs mômes : véri­fiez avant com­ment les vôtres vivent la mort de per­son­nages, y’en a plu­sieurs dans la salle qui ont choui­gné un moment. Dommage que la suite soit assez mal gérée et pré­vi­sible, alors qu’il y avait un scé­na­rio alter­na­tif bien plus mar­rant à étu­dier (ima­gi­nez que les deux Alpha décident de se bar­rer ensemble en sno­bant les his­toires humaines, tiens…).

L’ensemble n’est pas mau­vais, c’est même plu­tôt agréable, mais ça n’a rien du petit bijou qu’é­tait le pre­mier opus.