Divergente 2 : l’insurrection
|de Robert Schwentke, 2015, **
Vous avez remarqué comme depuis quelques années, on se bouffe une quantité phénoménale de mélanges de teen-movies, d’anticipation dystopique et de films d’action ? Entre les différents Hunger games, La stratégie Ender, Le labyrinthe, Divergente, Les âmes vagabondes et tous ceux que j’ai pas vus, on a l’impression de passer son temps à regarder des histoires d’adolescents qui vont sauver le monde, avec généralement des présupposés particulièrement, hum… particuliers, et surtout une impression de non-renouvellement assez flagrante.
Le deuxième volet de Divergente, comme le premier l’an passé, renforce cette impression de déjà-vu. Il est tout de même meilleur, pas tant par le scénario (toujours sévèrement téléphoné et qui ne renonce à aucun rebondissement artificiel, sans toutefois tomber dans le ridicule achevé de la scène du tri, par exemple) que par la partie technique : le réalisateur de Limitless laisse la place à celui de Red et le directeur de photographie a changé. Le résultat est un peu plus adulte si l’on veut, mais surtout mieux rythmé, mieux cadré, mieux joué, bref, mieux foutu.
Ça ne suffit pas à révolutionner un film qui reste un ton en dessous des Hunger games, mais ça se laisse regarder sans déplaisir.