The place beyond the pines
|de Derek Cianfrance, 2013, ***
La première partie est une pâlotte resucée de l’excellent Drive, avec une moto à la place de la voiture et une brune à la place de la blonde. Avec tout de même une petite variation : la brune n’est pas seule et Gosling n’a, fondamentalement, rien à foutre là.
La deuxième partie est mieux construite, entre les errances d’un gosse de riche, la culpabilité de l’homme qui a abattu le géniteur d’un gamin de middle-class et la confrontation d’un ado à l’image d’un père disparu, mais elle reste trop souvent languissante et pleine de clichés.
Du coup, malgré une photo souvent superbe, un beau travail d’écriture et quelques scènes vraiment prenantes, c’est globalement un peu mou et pas bouleversant.
Ah, et Ray Liotta jouera autre chose qu’un flic véreux ou un bandit sans scrupule un jour. Mais pas demain, demain il fait The iceman et Sin city.