Le monde fantastique d’Oz

de Sam Raimi, 2013, ***

Comment le magi­cien est-il arri­vé à Oz ? Voilà l’i­dée de base du Disney du moment, où il y a de la magie, une prin­cesse (enfin, une sor­cière gen­tille), des méchantes sor­cières, des enfants qu’on pro­tège, un singe qui parle en volant, tout ça.

Le scé­na­rio lui-même est très clas­sique, un peu pétri de bons sen­ti­ments et cou­su d’un fil blanc de la finesse des amarres du Queen Mary II, avec un héros un peu cynique et vénal qui révé­le­ra son bon cœur en cours de route et plein de per­son­nages secon­daires atta­chants quoi­qu’un peu artificiels.

Ça fonc­tionne quand même pas mal, sans trop de lon­gueurs, mal­gré une musique un peu enva­his­sante. Les acteurs font leur bou­lot (même si dans le cas de Michelle Williams, je suis plu­tôt déçu de la voir aus­si pas­sive et éthé­rée façon Liv Tyler, et mal­gré un cabo­ti­nage par­fois exces­sif de James Franco), l’u­ni­vers gra­phique est assez réus­si, et les hom­mages aux maîtres sont nom­breux et pas désagréables.

Il y a aus­si un jeu de mots sur Chinatown abso­lu­ment fendard.

Dans l’en­semble, c’est donc un Disney de plus, un peu niais, fort pré­vi­sible, mais fré­quen­table et qui devrait ravir cer­tains mioches.

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