Transformers : l’âge de l’extinction

gros nanard de Michael Bay, 2014

Quand j’a­vais cinq ans, j’a­vais pas de Transformers. Mais j’a­vais un cou­sin qui en avait. Avec mon cou­sin, en géné­ral, ça dégé­né­rait vite, d’ailleurs si un jour je me rase la tête je décou­vri­rai peut-être une cica­trice issue d’un camion-béton­nière qu’il avait balan­cé en visant mieux que d’ha­bi­tude. C’est pas qu’il m’ait vrai­ment fait mal, mais je me sou­viens bien de la brû­lure du dés­in­fec­tant et de la sen­sa­tion d’a­voir les che­veux pris dans une gangue san­gui­no­lente. Autant vous dire que les his­toires de nos jeux, qu’il s’a­gisse de Playmobil, de Majorette ou de Transformers, étaient pas tou­jours basées sur la délicatesse.

Pourtant, je dois dire que même dans nos moments les plus abru­tis, nous fai­sions des scé­na­rios plus ori­gi­naux et plus sub­tils que Michael Bay. Et nos bagarres duraient beau­coup moins longtemps.