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<\/a>\r\n <\/div>\r\n de Kristen Stewart, 2025, * Des flashs-back, des images int\u00e9rieures, des pens\u00e9es qui surgissent en pleine action, un montage qui saute ainsi d’id\u00e9e en id\u00e9e au milieu d’une s\u00e9quence. Au d\u00e9but, \u00e7a ressemble \u00e0 un dispositif d’exposition pour montrer le personnage, ses f\u00ealures et ses facettes, et faire ressentir son \u00e9touffement au spectateur. Mais au bout de 2 h 08, on est oblig\u00e9 de se l’avouer : quand tout un film est fait comme une s\u00e9quence d’exposition fractur\u00e9e, \u00e7a ne fonctionne pas. C’est dommage, parce que les actrices (et les acteurs, mais on s’en fout des personnages secondaires) font un excellent […]<\/p>\n
<\/a>\r\n <\/div>\r\n de Darren Aronofsky, 2014, * Souvenez-vous, c’\u00e9tait il y a relativement longtemps : deux fr\u00e8res, Ca\u00efn le cultivateur et Abel le berger, offrent \u00e0 Dieu les fruits de leur labeur. Dieu \u00e9tant un connard, il pr\u00e9f\u00e8re ouvertement le cadet, provoquant ainsi la jalousie de l’a\u00een\u00e9, qui finit par buter son fr\u00e8re \u2014 faute de pouvoir buter Dieu, ce qui aurait \u00e9t\u00e9 justice, vu que dans un repas \u00e9quilibr\u00e9 les patates et les carottes sont largement aussi importantes que les c\u00f4tes d’agneau. Na\u00eet alors le troisi\u00e8me fr\u00e8re, Seth, irr\u00e9prochablement vertueux et qui transmettra cette vertu \u00e0 ses fils : ceux-ci vivent en harmonie […]<\/p>\n
<\/a>\r\n <\/div>\r\n de Jonathan M. Shiff, 1994-1997, *** \u00e0 * Parfois, l’actu vous fait repenser \u00e0 une vieille s\u00e9rie oubli\u00e9e de votre adolescence. Par exemple, on vous parle de la sant\u00e9 d\u00e9clinante des oc\u00e9ans, et \u00e7a vous rappelle cette histoire de jeune fille qui vivait seule sur une \u00eele et collaborait avec les gosses de la station sous-marine d’\u00e0 c\u00f4t\u00e9 pour lutter contre la pollution, ou un truc du genre. Alors vous cherchez un peu et par curiosit\u00e9, vous finissez par revoir toute la s\u00e9rie. \u00c7a s’appelait donc\u00a0Oc\u00e9ane. C’est arriv\u00e9 en France en 1995, dans la foul\u00e9e d’une vague de s\u00e9ries plus […]<\/p>\n
<\/a>\r\n <\/div>\r\n de Darren Aronofsky, 2025, **** Bud vit tranquillement dans le Lower East Side, chez Russ. Mais celui-ci repart en Angleterre pour voir son p\u00e8re malade, et Bud emm\u00e9nage temporairement chez son voisin de palier, Hank \u2014 un ancien joueur de base-ball californien, fan des Giants, barman et alcoolique. Dans la foul\u00e9e, deux mafieux slaves venus chercher Russ tabassent Hank, heureusement sans trouver la clef : celle-ci est planqu\u00e9e dans la liti\u00e8re de Bud. Quoi, je vous avais pas dit que Bud \u00e9tait un chat ? Ben c’est fait. Donc, Bud est un chat, mais il est bien plus qu’un personnage secondaire. Non […]<\/p>\n
<\/a>\r\n <\/div>\r\n de Joseph Kosinski, 2025, *** Les critiques sont parfois d\u00e9biles. Prenons l’exemple de F1\u00ae le film (oui, c’est \u00e9crit comme \u00e7a sur l’affiche, avec le logo \u00ab\u00a0registered\u00a0\u00bb pour pas avoir d’emmerdes avec le Formula One Group et bien rappeler que rien de ce qui est fait en lien avec cet univers n’existe sans leur accord). Joseph Kosinski, qui s’est fait conna\u00eetre pour des films d’action plus ou moins d\u00e9riv\u00e9s d’autres \u0153uvres, a pondu en 2022 Top Gun: Maverick, suite d’un film de Tony Scott. Et voil\u00e0 que cette ann\u00e9e, il fait un film avec des voitures. Il n’en fallait pas […]<\/p>\n
<\/a>\r\n <\/div>\r\n de Jeff Rake, 2018-2023, *** -1 par an C’est l’histoire d’un Boeing 737-200. Ou -400, on sait pas bien, y’a quelques plans o\u00f9 on voit bien le ventre plat des CFM56-3 con\u00e7us sp\u00e9cialement pour cette version, mais sur la plupart des s\u00e9quences ce sont bien les chalumeaux d’un -200 et quand Schtroumpf Papa a un plan de l’avion dans son garage, c’est marqu\u00e9 -200. Bref. Nous sommes en 2013, et ce 737 dispara\u00eet dans une temp\u00eate entre la Jama\u00efque et New York. Jusque l\u00e0, rien d’anormal. Sauf qu’il r\u00e9appara\u00eet et se pose en 2018, avec ses quelque 190 occupants, pour […]<\/p>\n
<\/a>\r\n <\/div>\r\n \u00c7a pourrait presque faire un marronnier, tellement \u00e7a revient r\u00e9guli\u00e8rement. Mettez un acteur ou une actrice de couleur dans un film m\u00e9di\u00e9val, et vous pouvez \u00eatre certain qu’une horde de petits nationalistes et de fous du Puy viendront pleurer que c’est trahir la v\u00e9rit\u00e9 historique, que \u00e7a donne une image fausse du pass\u00e9, que c’est r\u00e9\u00e9crire l’Histoire, ou autres fadaises du genre. Des historiens mieux plac\u00e9s que moi le r\u00e9p\u00e8tent pourtant au moins depuis\u00a0Robin des Bois, prince des voleurs : oui, Allah aime la diversit\u00e9 il y avait des Noirs et des Maghr\u00e9bins en Europe occidentale au Moyen-\u00c2ge. Ils n’\u00e9taient pas […]<\/p>\n
<\/a>\r\n <\/div>\r\n de Gareth Edwards, 2025, ** Note : j’\u00e9cris tr\u00e8s vite, parce que l’Odieux Connard vient de publier son spoil et que je veux faire mon article avant d’aller lire le sien. D\u00e9sol\u00e9 pour les fautes, pour le reste, c’est aux sc\u00e9naristes d’\u00eatre d\u00e9sol\u00e9s. Parce que oui, bon, voil\u00e0, autant le dire d’entr\u00e9e : le sc\u00e9nario oscille en permanence entre n’importe quoi, clins d’\u0153il aux opus pr\u00e9c\u00e9dents de la s\u00e9rie, sc\u00e8nes spectaculaires incoh\u00e9rentes, et clins d’\u0153il aux autres films d’action des cent derni\u00e8res ann\u00e9es (et m\u00eame \u00e0 certains jeux vid\u00e9o, y’a du Half-Life vers la fin). Pour fixer le niveau, un truc tout […]<\/p>\n
<\/a>\r\n <\/div>\r\n de R. Scott Gemill, depuis 2024, **** Le 19 septembre 1994, John Carter (non, rien \u00e0 voir) entrait \u00e0 l’h\u00f4pital du comt\u00e9 de Cook, o\u00f9 commen\u00e7ait sa premi\u00e8re journ\u00e9e en tant qu’externe aux urgences. Personne ne savait, ce jour-l\u00e0, que ce premier \u00e9pisode, r\u00e9alis\u00e9 avec les moyens du bord apr\u00e8s avoir failli devenir un t\u00e9l\u00e9film sous la pression de la cha\u00eene, marquait le d\u00e9but de quinze saisons d’une des s\u00e9ries les plus populaires de la fin des ann\u00e9es 1990 et des ann\u00e9es 2000, ni que celle-ci allait changer en profondeur les trajectoires d’un sacr\u00e9 paquet d’acteurs, de sc\u00e9naristes et de […]<\/p>\n
<\/a>\r\n <\/div>\r\n de Joseph Kay, 2020-2024, **** L’avantage, quand on a \u00e9t\u00e9 urgentiste en Syrie pendant la guerre, c’est qu’on sait op\u00e9rer sous pression, sans \u00e9lectricit\u00e9, avec les moyens du bord. L’inconv\u00e9nient, quand on a \u00e9t\u00e9 urgentiste en Syrie pendant la guerre, c’est qu’on a aucun document attestant de ses comp\u00e9tences. Donc quand on se r\u00e9fugie au Canada, on fait ce qu’on peut : on fait cuire des trucs dans un restaurant oriental de Toronto. Et malgr\u00e9 tout, on est sinc\u00e8rement reconnaissant, parce qu’on est vivant, sa s\u0153ur aussi, qu’on peut enfin se poser sans se demander quand sera la prochaine expulsion, et […]<\/p>\n
<\/a>\r\n <\/div>\r\n de Scott Frank, 2017, **** Une petite ville du Nouveau-Mexique. Une horde de malfrats men\u00e9s par un chef vindicatif. Un tra\u00eetre qui a fui la bande. Un sh\u00e9rif alcoolique. Une poign\u00e9e d’habitants d\u00e9cid\u00e9s \u00e0 court-circuiter le sh\u00e9rif pour d\u00e9fendre leur ville contre les malfrats, avec l’aide du tra\u00eetre. Voil\u00e0 donc les ingr\u00e9dients de\u00a0Godless, qui est sur le papier le western classique le plus classique qu’on puisse imaginer, reprenant des th\u00e8mes classiques qu’on a vus mille fois dans tous les grands westerns classiques de l’\u00e9poque classique \u00e0 l’\u00e8re moderne en passant par le spaghetti. Et pourtant,\u00a0Godless est tout, sauf un western […]<\/p>\n
<\/a>\r\n <\/div>\r\n de Jack Thorne, Stephen Graham, Philip Barantini et Matthew Lewis 1, 2025, **** Une petite maison de banlieue britannique. Un lot de flics pr\u00eats \u00e0 intervenir. Il est 6 heures du matin, le bon moment pour interpeller un suspect potentiellement violent en profitant de l’effet de surprise. La porte \u00e9clate, les parents sont somm\u00e9s de s’allonger, leur fille lyc\u00e9enne se fait immobiliser sans m\u00e9nagement lorsqu’elle panique et hurle aux envahisseurs de foutre le camp, et leur fils coll\u00e9gien, le doux, gentil et effac\u00e9 Jamie, est\u2026 plaqu\u00e9 contre un mur sous la menace des armes, menott\u00e9 et embarqu\u00e9 comme Mesrine. Comme […]<\/p>\n