Les bronzés 3 amis pour la vie

de Patrice Leconte, 2005, O

Premier tiers : paro­die de Les bron­zés, de Partice Leconte (1978, ***), lui-même paro­die du Club Méditerranée, de Gilbert Trigano, sorte de paro­die de vacances.

Deuxième tiers : paro­die de Scream 3, de Wes Craven (2000, **), lui-même paro­die de films d’hor­reur, eux-mêmes paro­dies de cinéma.

Dernier tiers : paro­die de vau­de­ville, genre théâ­tral paro­diant ouver­te­ment le drame roman­tique (Ruy Blas, de Victor Hugo [1838, ****], bande d’i­gnares), qui lui-même paro­diait dis­crè­te­ment la tra­gé­die romantique.

Total : en-dehors des inven­tions capil­laires de Jean-Claude Dusse, on s’en­nuie ferme : la paro­die au deuxième degré, c’est sou­vent un peu indi­geste, mais quand on est sys­té­ma­ti­que­ment au troi­sième degré, ça devient fran­che­ment lourd. On sou­rit vague­ment deux fois et on n’ar­rive même pas à être vrai­ment éner­vé par ce superbe naveton.

NB : j’ai par­ti­cu­liè­re­ment appré­cié la deuxième par­tie, à côté de laquelle Mais qui a tué Pamela Rose ? res­semble à du Melville (Hermann ou Jean-Pierre, ça marche dans les deux cas).