Love Death Robots

de plein de gens, 2019, O à ****

La vie, c’est comme une boîte de cho­co­lats : on sait jamais sur quoi on va tomber.

Ben Love Death Robots1, c’est comme la vie.

Trois robots, un des meilleurs épisodes de Love Death Robots
De la 3D super soi­gnée pour un scé­na­rio post-apo­ca­lyp­tique grin­çant… — image Blow Studio / Netflix

On vous dira que c’est parce que c’est pas une série, mais une antho­lo­gie : 18 courts-métrages indé­pen­dants les uns des autres, comme les recueils de nou­velles d’au­teurs variés qu’on trou­vait dans ma jeu­nesse. Mais il y a des antho­lo­gies à peu près cohé­rentes ; ici, les dif­fé­rentes œuvres ont pour seul point com­mun de se clas­ser en gros dans l’a­ni­ma­tion de science-fic­tion. Pour le reste, tout change.

On a de la 3D hyper léchée ou du des­sin tra­di­tion­nel ; du post-apo­ca­lyp­tique, du fan­tas­tique tra­di­tion­nel, du steam­punk, de l’ac­tion guer­rière, de l’an­ti­ci­pa­tion poé­tique, de l’u­chro­nie comique ; des mor­ceaux pro­gres­sistes, d’autres bour­rés de femmes-objets dignes d’un film amé­ri­cain des années 50 ; des scé­na­rios d’une ori­gi­na­li­té extrême, d’autres copiés sur un niveau de Tomb rai­der ; des trucs très vifs de quelques minutes, d’autres très com­plexes se déployant sur une ving­taine de minutes…

Aucun fil conduc­teur, aucune cohé­rence. Et du coup, des épi­sodes abso­lu­ment excel­lents, d’autres nuls à chier.

Good hunting, un bon épisode de Love Death Robots
…au des­sin ani­mé ghi­blesque pour un steam­punk ins­pi­ré de vieilles légendes chi­noises. — des­sin Red Dog Culture House / Netflix

Faut-il le voir ? Oui, puis­qu’on passe de bons moments, notam­ment avec Les trois robots, Des fer­miers équi­pés, Bonne chasse, La décharge, Le coup de main et L’âge de glace. Mais faut pas hési­ter à zap­per les épi­sodes qui vous auront pas accro­ché au bout d’une minute.

  1. Également connue comme Love, Death & Robots, Love, Death and Robots, Love Death + Robots et ❤️×🤖.