800, 900…

Tout à l’heure, je suis tom­bé sur mon pro­fil sur Sens cri­tique. Et là, ça m’a fait un choc : figu­rez-vous que Câini était ma neuf cen­tième cri­tique publiée sur le site.

Peut-être plus impres­sion­nant encore : Les sept mer­ce­naires était ma huit cen­tième cri­tique… de film. Rien que de film.

Vous me direz que ça n’a rien de sur­pre­nant, vu que le comp­teur ci-contre indique que L’odyssée était le huit cent quatre-ving­tième article de la rubrique Critiques (qui parle aus­si d’une petite sep­tan­taine séries, et com­porte quelque dou­blons comme Kick-Ass).

Sauf que je regarde pas ce comp­teur tous les matins. Du coup, j’ai été surpris.

Et pour creu­ser un peu, j’ai regar­dé les sta­tis­tiques du blog.

Captures Word Stats.
Captures Word Stats.

En dix ans, ce sont lar­ge­ment plus de trois cent trente mille mots qui se sont accu­mu­lés au fil de cri­tiques aus­si suc­cinctes que Kiss and kill, aus­si longues que Avatar (qui ferait envi­ron six pages dans un maga­zine !) ou aus­si essen­tielles que Mon nom est Personne (qui appa­raît aus­si dans la liste « texte com­plexe » de Word Stats, éton­nant, non ?).

Pour vous don­ner un point de com­pa­rai­son : la tra­duc­tion de Darby de La bible fait 284 000 mots… titres et notes inclus. Vous avez donc ici envi­ron 1,2 bible, mais avec des choses inté­res­santes dedans. 😉

Ça nous fait un total de… attends… Plus de 1300 feuillets ?! — pho­to Open Road Films

En tant que jour­na­liste, je fais le cal­cul en feuillets : 330 000 mots, ça fait envi­ron 1 300 feuillets. Si on prend le barème de la presse spé­cia­li­sée (avec son plan­cher à 42 € du feuillet), c’est un total de l’ordre de 48 000 € que vous avez ici en accès gra­tuit. Rien qu’en août der­nier, où je n’a­vais il est vrai rien d’autre à faire entre deux vols, la grosse cin­quan­taine de feuillets publiés repré­sentent un cadeau de plus de 2 000 €. J’espère que vous m’en savez gré.

Évidemment, c’est un choix que je fais, per­sonne ne m’y force. Mais si vous tenez un blog, ou d’ailleurs si vous faites des pho­tos, soyez-en conscients : un conte­nu a aus­si une valeur. Si un maga­zine, un site web, ou toute autre publi­ca­tion pro­fes­sion­nelle, vous pro­pose d’u­ti­li­ser votre pro­duc­tion, n’hé­si­tez pas à vous faire payer. Au pire, ils refu­se­ront et vous n’au­rez rien per­du ; au mieux, ça vous fera un petit bonus — et vous aurez sou­te­nu la valeur du tra­vail des jour­na­listes professionnels.