Le labyrinthe : la terre brûlée

niai­se­rie de Wes Ball, 2015

Hommage à l’en­traî­ne­ment frac­tion­né, cette suite du Labyrinthe alterne sprints et course de fond pen­dant 2 h 10. Exceptionnellement, il s’ar­rête une seconde pour reprendre son souffle ; mal­heu­reu­se­ment, à ces moments-là, ses per­son­nages en pro­fitent pour par­ler, ce qui per­met de s’a­per­ce­voir qu’il n’y a pas que lors­qu’ils courent droit dans la gueule du loup qu’ils font preuve d’une inson­dable stupidité.

C'était le seul moyen pour que les personnages partent pas avant la fin du film. photo Twentieth Century Fox
C’était le seul moyen pour que les per­son­nages partent pas avant la fin du film. pho­to Twentieth Century Fox

Il faut dire que le scé­na­riste ne leur a pas faci­li­té la tâche : confon­dant pré­ci­pi­ta­tion et ori­gi­na­li­té, il enfile les pon­cifs avec fré­né­sie et ne recule devant aucun ridi­cule. Ainsi, le gros gen­til met plus d’une minute à armer une Browning M2, ce qui lui per­met d’être élec­tri­fié par les méchants et de faire cap­tu­rer tout le monde pour un dia­logue méchants-gen­tils remar­qua­ble­ment creux ; une fois ce moment gênant pas­sé, un rebon­dis­se­ment pas du tout capil­lo­trac­té per­met à tout le monde de retour­ner se foutre sur la gueule et miracle, la M2 est prête à tirer en une seconde.

Enfin bon, soyons pas trop méchants : La terre brû­lée a au moins un mérite. Il per­met de s’a­per­ce­voir que, fina­le­ment, le scé­na­rio du pre­mier n’é­tait pas si mauvais.